NOTES
Hugo résume un paragraphe de Pierron (ouvrage cité, p. XXVII) dont le début a été employé un peu plus haut: « Les chants par lesquels préludait le choeur dans les intermèdes étaient en mètres anapestiques; et souvent les anapestes, comme on nommait le prélude, étaient d'une longueur considérable. Puis venait le chant chorique proprement dit. C'était une ode véritable, une ode à la façon de celles de Pindare, une ode avec strophes, antistrophes et épodes. Les vers de ce chant n'étaient pas des vers dans le sens ordinaire du mot; ils ne se scandaient pas par pieds; c'étaient, sauf de rares exceptions, des rythmes qui n'avaient rien de fixe, et que réglaient uniquement les lois de l'accompagnement musical. La strophe, c'est-à-dire le tour, était la portion du chant que le choeur exécutait dans sa première évolution; l'antistrophe, ou le retour, celle qu'il exécutait en revenant au point de départ; l'épode se chantait au repos, devant la thymèle. Puis après, le choeur reprenait son mouvement de strophe, pour retourner en antistrophe et s'arrêter de nouveau en épode; et ainsi de suite jusqu'à la fin du chant. »